Et si tout commençait… dans ta tête ?
« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. »
— Bouddha
Chaque jour, des milliers de pensées traversent notre esprit. La plupart du temps sans même en avoir conscience.
Elles s’enchaînent, se répètent, s’installent.
Certaines nous élèvent… d’autres nous épuisent.
Pensées aidantes versus limitantes
Toutes les pensées ne se valent pas. Certaines te freinent, t’enferment, t’empêchent d’oser ou d’avancer. Ce sont les pensées limitantes :
« Je ne suis pas faite pour ça »,
« Je vais forcément échouer »,
« Les autres sont mieux que moi ».
Elles peuvent sembler “réalistes” mais en réalité, elles sont souvent le reflet d’une peur, pas d’un fait.
À l’inverse, les pensées aidantes ouvrent, soutiennent, encouragent :
« J’ai le droit d’apprendre »,
« Je fais de mon mieux »,
« Même petit, chaque pas compte ».
Elles ne sont pas là pour te mentir, mais pour t’aligner avec ce que tu veux vraiment vivre.
Mais attention : une pensée aidante peut parfois devenir limitante.
Prenons l’exemple du « Je fais de mon mieux » :
✓ Cette pensée peut être profondément soutenante si tu es trop dure avec toi-même, si tu as tendance à t’épuiser ou à viser la perfection.
× Mais elle peut aussi devenir un refuge pour éviter de sortir de ta zone de confort, une excuse pour rester là où tu es, même quand tu sais que tu pourrais aller un peu plus loin.
Tout est une question de contexte, d’intention… et de lucidité.
Exercice : comment savoir si une pensée est aidante ou limitante ?
1. Note ta pensée telle qu’elle te vient
Exemple : Je fais de mon mieux
2. Réponds aux questions ci-dessous
| Question | Aidant | Limitant |
|---|---|---|
| Est-ce que cette pensée me fait avancer ? | Elle te donne de l’élan, t’encourage, te motive. | Elle te bloque, te fait douter, te paralyse. |
| Exemple | Elle me permet de relâcher la pression, d’éviter l’autocritique excessive et de continuer à progresser à mon rythme. | Je m’en sers pour éviter de me remettre en question. Je stagne sous prétexte que “je fais déjà de mon mieux”. |
| Est-ce qu’elle repose sur des faits réels ou sur des peurs ou des croyances infondées ? | Une pensée aidante s’ancre dans le présent et les possibilités. | Une pensée limitante est souvent basée sur des croyances ou des interprétations du passé. |
| Exemple | Elle repose sur une observation honnête de mon état actuel : je suis fatiguée, mon corps n’est pas en capacité de faire +. | Elle repose sur la peur d’échouer ou de ne pas être à la hauteur. C’est une croyance que je me répète pour ne pas affronter un inconfort. |
| Comment je me sens quand je pense ça ? | Tu ressens de la paix et de la motivation. | Tu ressens de la culpabilité ou de la honte. |
| Exemple | Apaisée, encouragée et respectée dans mon rythme. | Un peu coupable de ne pas avoir fait +. |
| Est-ce que cette pensée me rapproche ou m’éloigne de la personne que je veux devenir ? | La meilleure version de toi-même aurait la même pensée. | La meilleure version de toi-même ne laisserait pas cette pensée l’envahir 1 seconde. |
| Exemple | Elle me rapproche de la personne que je veux devenir : ambitieuse mais qui sait prendre du temps pour elle et reconnaître ses talents sans toujours vouloir en faire trop. | Elle m’éloigne de mon plein potentiel, car je reste dans ma zone de confort sans oser me dépasser. |
| Dans ma situation, est-ce que j’aimerais qu’un proche cher à mes yeux partage cette pensée ? | Tu pourrais tout à fait dire cette phrase à quelqu’un que tu aimes | Tu ne pourrais jamais dire cette phrase à quelqu’un que tu aimes |
| Exemple | Oui, je trouverais ça sain qu’il se dise ça pour éviter de se flageller et de s’épuiser | Non, je lui dirai de croire en lui, d’oser se dépasser et de sortir de sa zone de confort pour atteindre ses objectifs. |
Apprendre à faire la différence entre ces deux types de pensées, c’est déjà un premier acte de libération. Et chaque fois que tu choisis une pensée plus juste, plus aidante… tu te rapproches un peu plus de la femme que tu as envie d’être.
Mais ces pensées, si invisibles soient-elles, façonnent peu à peu notre réalité.
Notre humeur, notre énergie, nos choix, notre confiance, notre manière de nous regarder…
… Tout commence là. Dans ce petit monde intérieur qu’on néglige trop souvent.
La pensée précède toujours l’action
Avant chaque mot prononcé, chaque décision prise, chaque regard posé sur toi ou sur les autres…
…il y a une pensée.
Un conditionnement parfois hérité de l’enfance. Une croyance qu’on a intégrée sans même la questionner. Un jugement, un automatisme.
Si tu crois qu’il est normal de souffrir au travail ou de ne pas mériter l’amour, tu risques de vivre exactement ça.
Ton esprit cherche à valider ce que tu crois : c’est le biais de confirmation ou la boucle auto-validante.
Tu attires ce qui renforce tes croyances.
La bonne nouvelle, c’est qu’elles ne sont pas figées, tu peux les déconstruire et les reconstruire à ta guise !
Voici un outil pour prendre conscience de l’impact des pensées sur ta vie :
Le modèle de Brooke
Brooke Castillo est une coach américaine qui a conçu un outil pour mieux comprendre comment nos expériences de vie prennent forme.
Son approche repose sur 5 éléments clés :
→ Une situation neutre, sans jugement.
→ Une interprétation par rapport à nos pensées et nos croyances.
→ Une émotion, générée par cette interprétation.
→ Un comportement, ce que tu décides de faire (ou de ne pas faire) en réponse.
→ Un résultat, c’est-à-dire l’effet concret que tout ce processus crée dans ta vie.
Chaque étape découle naturellement de la précédente : la situation déclenche une pensée, qui génère une émotion, qui influence ton comportement, et ce comportement crée ton résultat.
Exemple
| Étape | Pensée positive | Pensée négative |
|---|---|---|
| Situation neutre | J’envoie un message à un proche qui ne me répond pas | J’envoie un message à un proche qui ne me répond pas |
| Interprétation | Il est peut-être occupé | Il m’ignore |
| Émotion | Sérénité, détachement | Tristesse, anxiété, rejet |
| Comportement | Je continue ma journée tranquillement | Je rumine, j’envoie un message sec |
| Résultat | Mon humeur reste stable, la relation n’est pas impactée inutilement. | Je crée de la tension ou de la distance… qui renforce mon insécurité |
Les croyances
Les pensées répétées deviennent des croyances. Et les croyances deviennent des filtres à travers lesquels tu regardes ta vie.
➤ « Je ne suis pas assez. »
➤ « Je suis trop sensible. »
➤ « Je n’ai pas le droit d’échouer. »
Ces phrases-là peuvent s’ancrer si profondément qu’on finit par les confondre avec qui on est vraiment.
Mais rien n’est figé. Ce que tu penses peut changer.
Et si tu changes tes pensées… tu changes ta vie.
Reprendre le pouvoir, un mot à la fois
Reprendre le pouvoir sur ses pensées, ce n’est pas se forcer à être “positive” en permanence.
C’est apprendre à observer ce qui se joue en soi.
À faire un pas de côté.
À choisir une parole plus juste, plus douce, plus soutenante.
C’est comme muscler son esprit : ça prend un peu de pratique, un peu d’attention… et beaucoup d’amour.
Nous croyons profondément que chaque femme mérite de se parler avec autant de soin qu’elle le ferait avec une amie précieuse.
Pour t’accompagner
Nous avons créé un audio d’affirmations positives à télécharger gratuitement.
Il est là pour t’aider à reprogrammer ton dialogue intérieur, à te reconnecter à ta valeur et à installer en toi des pensées aidantes et non limitantes.
Et si tu veux aller plus loin…
Si tu souhaites travailler plus en profondeur sur tes pensées et tes croyances, nous proposons également des accompagnements de coaching individuel pour t’aider à reprendre le contrôle et atteindre tes objectifs.